L'an mil neuf cent quatre vingt seize

Cette année-là
François dans les Pyrénées skia
Trop vite comme d'hab' il alla
Oh quelle année cette année-là!

Cette année-là
C'est ainsi qu'il se prit une gamelle
Une vraie une pure : une belle
Avec des béquilles il marcha

En ré-éducation des kilos il perdit
A valser sans béquille il réapprit
Cette année-là
Quelle joie de l'avoir pour témoin !
Sur la piste il dansa avec entrain
Plus j'y pense et moins j'oublie

Bon tralalalère, j'ai pas tout à fait le talent de l'autre, mais il nous a bien fait rire mon témoin (le mien devant le Maire et celui de Coco devant le Curé ).
C'était un beau jour d'été (22 juin c'est bon c'est l'été) à Viry Châtillon dans le neuf un. J'étais allé cherché ma bande de joyeux drilles du Sud (famille, copains d'enfance, de fac) pour les chauffer en bus jusqu'à la profonde banlieue essonnaise ?, essonnoise ?, essonneuse ? enfin l'Essonne quoi. Puis après tout vachement super (mon coiffeur avait eu raison) pour tout, pour le déjeuner, les cérémonies, le pot, le repas, la soirée (malgré ce satané foot), le dodo (ils ne nous avaient même pas cherchés pour la soupe à l'oignon alors qu'on était tous dans le même hôtel hé hé), le titdèj' de lendemain... et là on les a tous plantés devant le métro et nous on a pris le taxi pour l'aéroport (re hé hé).
Je ne connais pas tous les détails de ce périple vers Montparnasse, mais ma mamie en a gardé d'excellents souvenirs (et du reste aussi d'ailleurs, vous pensez le mariage de son premier petit fils).

Bref là dedans mon François se baladait de table en table pour raconter des blagues (pas toutes racontables sur ce forum si bien tenu d'ailleurs)... et aussi pour déguster un peu de l'Armagnac que mon tonton nous avait offert - il avait d'ailleurs bien fait les choses pour qu'il y ait une bouteille pour la fête et une autre pour que les copains aient une bonne raison de venir nous voir (François a été un des connaisseurs patentés de cette seconde bouteille !).